Quel a étée votre parcours jusqu’à votre arriveée chez Guesneau Couverture ?
J’ai démarré dans une entreprise de couverture, plomberie et chauffage basée à Paris. Après un rapide passage sur le terrain, un concours de circonstances a fait que j’ai été promu Conducteur de travaux au bout de 6 mois. J’ai suivi des cours en parallèle de mon travail pendant 4 ans, et au final je suis resté 10 ans dans cette entreprise.
Pour raison familiale je suis ensuite revenu à Nantes, dont je suis originaire, où j’ai été recruté par l’entreprise Raymond, spécialisée dans la couverture et le bardage et comptant une centaine de personnes. J’y ai officié en tant que Conducteur de Travaux pendant 6 ans, puis en tant que Responsable d’exploitation pendant 6 autres années.
L’entreprise Guesneau Couverture m’a ensuite contacté pour me proposer de reprendre la direction de Guesneau, ce que j’ai fait en 2013 !
Comment s’est passée la reprise par le Groupe LE LOREC ?
Il y a eu plusieurs candidats au rachat de l’entreprise Guesneau Couverture, et lorsque Monsieur Guesneau m’a sollicité pour me demander mon avis, j’ai tout de suite cité LE LOREC. Je trouvais que nous nous retrouvions complètement dans le côté familial, local, et les valeurs de qualité de travail, de sécurité et de proximité. Il ne s’agissait pas d’un groupe national qui recherche la rentabilité parfois au détriment de la sécurité et de la qualité, or j’attache énormément d’importance à ces deux points.
Comment avez-vous vécu le rapprochement avec le Groupe LE LOREC ?
Je l’ai bien vécu car j’étais partie prenante de la décision.
J’avais par ailleurs déjà eu l’occasion de rencontrer Romuald Le Lorec lors d’appels d’offres auxquels nous avions répondu en co-traitance, et cela s’était très bien passé.
L’annonce a été faite aux équipes lors de la journée d’été, en présence de Cyriac Guesneau et de Romuald. Le message est bien passé auprès des équipes, même si cela suscite naturellement beaucoup de questions. Nous allons dans le sens d’un regroupement géographique des agences de Le Lorec Nantes et de Guesnau Couverture.
Quelle est votre vision du marché de la couverture ?
Le marché a tendance à se retendre un peu. Il va donc juste falloir être meilleur que les autres !
Pour cela nous avons prévu de revoir la répartition des compétences. Demain, Romuald va reprendre toute la partie commerciale sur Nantes vis-à-vis des donneurs d’ordre locaux afin qu’ils n’aient qu’un seul contact. Nous serons plus efficients, c’est un point fort.
Pour ma part je reprendrai toute la partie exploitation sur Nantes : les travaux de proximité et Grands travaux, pour les appels d’offre publics ou privés.
Comment abordez-vous les prochaines années ?
Je suis très optimiste pour l’avenir, car nous avons les outils, et nous avons la structure apportée par le Groupe LE LOREC avec des métreurs et un bureau d’études exécution. Cette structure est en cours de réorganisation pour pouvoir absorber le volume d’affaires de Guesneau Couverture.
Il va falloir être également plus efficients sur nos temps de tâche dans l’exécution des chantiers. Cela sera favorisé dans la nouvelle organisation, car tout sera fabriqué dans l’atelier.
Plusieurs changements seront donc opérés sur toute la chaîne afin d’optimiser le temps.
Avec la reprise par le Groupe LE LOREC, et notamment la qualité des chantiers traités, on ressent un vrai dynamisme et une envie !
Que diriez-vous à un jeune qui souhaite intégrer le Groupe LE LOREC ?
Je commencerais par lui demander s’il est sûr d’aimer le métier de la couverture, et s’il a envie d’intégrer une équipe dans la durée, car c’est un métier qui ne s’apprend pas avec un CAP en 2 ans, mais davantage en 10 ans. Intégrer une entreprise comme le Groupe LE LOREC, c’est intégrer une structure dans laquelle la transmission et la formation sont très importants. Nous avons un partenariat avec les Compagnons du tour de France, avec le CFA. Le Groupe LE LOREC a en permanence des apprentis et la volonté de transmettre, tout comme Guesneau Couverture. Transmettre le savoir-faire, mais aussi le savoir-être, et si possible l’amour du métier.
Le mot de la fin ?
Je suis optimiste pour l’avenir de l’entreprise. Je pense que nous sommes amenés à devenir à moyen terme l’entreprise référente en matière de couverture sur la région Nantaise et Vendéenne.